KIOTI FX 751 Conçu pour les travaux légers

Le constructeur coréen Kioti investit le marché européen. Le FX 751 est le premier modèle avec inverseur sous charge et rapports powershift importé en France.

MOTEUR : 6/10. La motorisation est signée Isuzu, une marque peu commune dans le domaine agricole. Ce quatre cylindres de 3,3 litres délivre 56 ch au régime nominal et atteint 64,4 ch de puissance maximale.

TRANSMISSION : 7/10. Le coréen possède une transmission avec trois gammes, quatre vitesses synchronisées, deux rapports sous charge et un inverseur sous couple. Dix rapports se trouvent dans la plage de travail de 4 à 12 km/h. Mais ces vingt-quatre rapports sont gâchés par l'un des pires embrayages rencontrés en six ans de tests. Malgré des tentatives de recalibrage, la pédale d'embrayage est restée ingérable, avec une très longue course sans effet, puis une action rapide sur les cinq derniers centimètres. Même déception avec l'inverseur, au temps de réaction trop long et à l'action agressive.

PONTS : 6/10. Les quatre roues motrices sont gérées par un interrupteur électronique sur le tableau de bord. Le blocage de différentiel est contrôlé par une petite pédale placée derrière le talon droit du chauffeur.

PRISE DE FORCE : 9/10. Quatre régimes sont disponibles – 540, 540 Eco et 1 000 – et proportionnels à l'avancement. La prise de force s'engage avec un simple bouton-poussoir. Le Kioti offre un système automatique de gestion de la prise de force en fonction du relevage. Le chauffeur choisit les modes auto ou manuel avec un potentiomètre placé sur la colonne de direction.

RELEVAGE : 5/10. Soulever un cultivateur de 3 mètres était une épreuve pour le Kioti. Il faut démonter la chandelle gauche pour ajuster la longueur des bras. Le FX possède un dispositif ingénieux de blocage du troisième point et des stabilisateurs à goupille.

DISTRIBUTEURS : 7/10. Le circuit hydraulique débite 30 l/min. En revanche, l'équipement en cabine est de haut niveau avec quatre distributeurs auxiliaires et un levier en croix. Les leviers simples sont difficiles à manier et ne disposent pas de la position flottante.

CABINE : 7/10. Bienvenue chez les Playmobils ! Le plastique brillant et les commandes orange fluo règnent. L'ergonomie est satisfaisante. Le pot d'échappement placé à gauche de la portière rend l'accès à la cabine dangereux. Cette dernière n'est pas faite pour les chauffeurs de grande taille. L'ajustement du volant offre de nombreuses possibilités et le tableau de bord suit le mouvement de la colonne de direction. La visibilité est perfectible. Il est impossible de voir entre les roues et le capot.

Testé dans La France agricole n° 3297 du 21 août 2009

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